Volatile Parigot

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Aussois 2001 pour Volatiles: ou visu d'un fiasco aéro-météorolique...

par Olive le Mont'Aile                                                                                        
 

C'est l'histoire d'une semaine présumée de VOL, en Maurienne, en Mars.   

Vous savez...., cette saison où la météo est statistiquement la plus instable dans les Alpes du Nord....

Alors évidemment, ce compte-rendu est plus un chronique visuelle sur le train de vie d'une volière en hibernation pour ne pas dire en perdition...

...  qu'un récit d'exploits volants quelqu'ils soient ...


 

Samedi

 

Sur la route pour descendre à Aussois. Le tenancier morvandeau Nico nous fait visiter le périmètre. Hésitation entre Vélars (21) / Uchon (71) et le Mont Myons. Nous faisons le plafond au déco de Huchon et finissons dans le nuage. En face, la Certenue, " là où ça vole sur la grosse motte " [dixit Nico D.] Crasse, menhirs, excellente auberge. Fuite sur un mini Puy De Dôme rigolo : le Mt Dardon a trois orientations . Mais c’est travers NO au lieu de O . Vert, le bocage morvandeau. Question lancinante du soir : quelqu’un aura-t-il volé au Mt Myons ?

 

Dimanche

 

Passage à Montlambert.

20 minute limite ploufesques avec Nico et Bernard.

On a eu moins bon en temporisant pour attendre mieux.

C’est un scénario qui se reproduira souvent durant la semaine.

On se fait une précision à l'atterro. Pas brillant pour Bernard et Nico qui se posent à 15 et 25 m du pompon.

 

Cap sur Aussois.

Certains Volatiles auront volé dans l’après-midi.

Je réussi à éviter la chambrée Nico, donc accessoirement les ronflements telluriques. On a frôlé de drame.

 

 

 

Lundi

 

" Ça rentre fort ".

Mais il fait beau.  Ballades pour les uns, via ferrata pourles autres.

La voie : " La montée au ciel ", sous le fort de l’Essaillon.

Tout un programme !

 

 

Après-midi : 25 volatiles au Champs de l’Ours.

Belles gamelles, ça enfonce jusqu’aux hanches. Damned !

Rien n’a été damé !

Et bien sur...

 

C’est travers gauche. Par moment carrément dans l’axe de la crête.

Deux entêtés de service réussiront à se mettre en l’air après la 49ième tentative de décollage.  Juste avant la dernière séance, j'ai nommé la dernière redescente des télésièges en station.

30’ de restit’ pour Nico et un autre énergumène.

Pour les autres, séance collective de gonflage à l’atterro.

Je vais jeter un oeil par acquis de conscience au déco du Fort, que je n'ai pas pratiqué depuis les vols d'après-dîner de l'été dernier.

Maquache : ce n'est pas de la brise, c'est du météo plus ou moins dans l'axe de la vallée.

Je me déballonne.

 

 

 

Mardi

 

Etirements du matin en compagnie de Denis.

Vu la suite de la journée qui s'annonce, ce genre de festivités matinales a un succès grandissant.

 

 

Juste avant le (nouveau) front qui s'annonce, 70% des pilotes décollent à l’Angle.

Biplace pour Pascale from Lyon, laquelle monte en patinettes et commente au déco : " Ça donne envie de skier "

Sympa..

Elle est briffée 15 minutes par Albert, pour savoir comment s’asseoir dans la sellette une fois en l’air.

C'est dommage:  on n'a rien pour enregistrer ;-))

 

N'emêche :  la Miss s’écroule dès les premiers pas, bascule en avant, je vois comme une casque [le sien] qui vient se coller dans la neige, devant moi qui lui tombe plus ou moins dessus. Le bord d’attaque du Stromboli ne bronche pas. Paraît que ça fait un peu vidéo-gag, mais sans la vidéo.

Les commentaires iront bon train.

En l'air, on croise un aigle.

Ça finit par pomper pour lui, mais c'est petiti petiti pour nous. 

Le volatile part en direction du pic des Corneilles où pompent des choucas. Mélange des genres.

Oui mais nous, on n'a pas la finesse pour l’imiter,  ni la finesse de l'imiter, d'ailleurs.

 

Certains décollent de la Bergerie.

Atterro remarqué genre ski-herbe de Gérald.

 

Puis montée –pèlerinage à la Tartiflette.

Cette fois-ci, on ne regrettera pas de s’empifrer alors que d’autres zèbres volants se sont faits la malle en cross : il neige.

Tartiflette dans le chalet, donc.

Puis ski dans la crasse, au point (craignos) de finir piteusement aux abords d’une barre rocheuses, à peine visible, tout-là-haut-là-haut-sur-la-montagne-au-bord-des-pistes-à-droite-du-domaine-skiable.
Ce en dépit des prétendues compétences d'un skieuse soit disant de choc.  No comment.

 

Mercredi

 

De mémoire le jour où ça neige le plus.

Ça commence à piaffer dans la volière.

Mûr d’escalade au centre.  Mur d’escalade dans Aussois.

Ballade collective ou plutôt expédition punitive du côté du jardin botanique.

 

Tir groupé dans les via ferrata : les parigots canalisent soigneusement leur énergie.
Marotte du soir : visionner des vidéos de paraglütt sur les quelques jouets portables mis à disposition par certains.

 

 

Jeudi

 

Ski le matin suite à un nouveau but au décollage.

 

Puis 15 volatiles pètent un câble et fuient vers Chamoux.

Classique villebonnesque de la migration libériste.

On arrive en vallée sous le soleil, mais ça ne dure pas, ça recharge vite, vu ce qui est tombé depuis 3 jours.

Planées et zérotages d’au mieux 30’.

 

Même voler seul sous le Bi ne permet pas de sauver vraiment la mise.

L’atterro de Chamoux comme vous ne l’avez jamais vu : une piscine pour quasi-plouf.

 

 

Vendredi

 

Nouveau remake de Chamoux ou :  Chamoux, le retour.

Cette fois-ci c’est plus une migration, c’est une émigration massive : 33 pilotes !

 

Le club va battre à cette occasion un record inattendu :

[1000 x 2 vols x 33 zèbres] = 66 000 m de dénivelée cumulée.


Nouveau Biplace lyonnais : Naïma a du mal à aller chercher les z’oreilles pour tirer dessus !

Palabres à l’atterro, aujourd’hui dit l’atterro de la rizière.

 

Photos insolites dans un milieu genre très humide.

Pas étonnants, finalement, tous ces "ploufs" !!

 

Paraît qu’ y a  un truc dansant, le soir.

 

 

Autres témoignages visu des via ferrata ...

 

Samedi

 

Ça sent presque déjà la fin de semaine, mais pour autant la météo ne s'arrange pas.

 

Nouveau wagon de 8 volatiles dans les via ferrata.

 

A mi-parcours, Didi jette l’éponge et passe le relais au Borellus, qui hérite donc de son magnifique casque " Panzer Divizzzion " de compète n°355 de 15 ans d’âge.

 

Dimanche

 

2 wagons de retour du matin, la tête dans le sac.

Ça aurait peut-être pu le faire au Sapenay, mais SO travers gauche et de quoi hésiter manifestement.

Mont Myons : on sera une jolie brochettes à lanterner là-haut, avec un film complet qui passera tout l’après-midi : grains, regrains, rideaux, booste, plus rien mais déco trempe, rebooste, puis plus rien.

Finalement nouveau fiasco terminal.

Résultat des courses : limite " débandade " du point de vue aéroligique et volant ...

Ceux qui n’étaient jamais venus (les " bleus ") ont du croire qu’on s’était bien foutu de leur gueule en leur racontant nos exploits mauriennais de l’an 2000.

 

Bref résumé chiffré du FIASCO de cette semaine:

Gains cumulés en thermique = zéro m.

Cross : zéro km.

Cage en l’air : 2 spécimens.

Seule perfo : le record de dénivelée collective ploufée cumulée du jeudi.

[je pense que ces volatiles détiennent désormais le record d’Ile de France].

 

Et pi...  même pas d’ Madonne !!  Décidément tout fout l’camp...

( pour y comprendre kek'chose )

 


Un échantillon des PHOTOS  d'AUSSOIS 2001

est téléchargeable via ce fichier compacté ".ZIP"   .  
Attention   ce fichier est volumineux ! [3,9 Mo, patience !!!]

Olive
 

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