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RTT ’ s miracles : au pied du Ventoux dès vendredi 13h30. Un peu la flemme de cavaler jusqu’à Sederon, mais je me méfie du Ventoux en plein cagnard, pas assez de vols dans les pattes cette année …
Fin de ballade au radada des kékés entre Ballons et Trappes, où la biroute est passée NO. Je fais un tas lamentable à l’atterro. Remontée à pedigus-gambus. Plus un brin d’air. Cagnard. Crochet à Buc, pour voir. Mais sans surprise c’est faiblard, et sud-ouest. No good. Là, je décide de tenter le coup au Ventoux. |
Un vol de pri-vi-lé-gié. Je connais ce spectacle lunaire depuis des années, mais ce vol reste décidément un instant unique. Sans doute mon vol fétiche. Je m'y ressource. Le fait d’y voler seul ajoute encore au panard que ça constitue et à la sérénité qu’on en retire. |
Seul bémol: une lumière quand même très laiteuse, grosse brume de beau temps: l’anticyclone est assis là depuis plus de 48h. Du coup on ne voit ni les Alpilles en sud, ni la Montagne de Chabre où j’étais 3 heures plutôt, pas même Carpentras. |
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La redescente est l’occasion de faire une halte un peu avant le Chalet Renard, pour m’abreuver à la Fontaîne de la Grave, dans les rayons de soleil rasants du soir à travers la caillasse lunaire de ces versants sud. J’en profite pour saluer deux bergers et leurs 2 à 300 ouailles « bêêêhhhhhh… ». Pas grand monde (à part eux) au Ventoux sur ce coup-là. Tous juste quelques motards et quelques cyclistes qui redescendent. Grosse grosse envie de descendre le 1100GS début juillet pour venir enquiller sur ces lacets et à travers les Baronnies….
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Samedi 7h30 : feux sur le MONT BOUQUET [Gard], de l’autre côté de la vallée du Rhône, à proximité d’Alès. 1h15 de route au départ de Carpentras quand on ne se pomme pas du côté de Lirac, Tavel ou Chateauneuf du Pape (hic ! beuuurp). J’arrive pour les croissants et le café. Des têtes nouvelles. Un site nouveau. Pas du luxe. En maître de cérémonie Olive Nuber que j’ai eu plusieurs fois par email depuis deux ans. Au rayon « Bé-festivités » intendance, il connaît manifestement la musique. Au-delà de la chaleur de l’accueil: une genets, senteurs de thym, romarin. Bibi glop-glop. boutanche de Côteau du Gard pour chacun, avant même d'avoir décollé... Dddde-DDddieux !! "Ça va ouvrir !!!" :-)
Le Mont Bouquet (alt. 500m) offre trois décollages : Est, Sud et Sud-ouest. C’est un site propice aux départs en cross, essentiellement vers le nord. Il y a toutefois une restriction de plafond à 1200 m sauf autorisation, dans un rayon d’environ 10 bornes autour du site. A part ça quand des rentrée de brise sont annoncées en météo, le Mont Bouquet est un site où l’on est quasiment sûr de pouvoir faire des vols du soir peinards.
A l’arrivée petite polémique due aux GPS Garmin, lesquels ne consignent pas l’altitude sur la trace: donc pas moyen de savoir si leur heureux propriétaire ont respecté la restriction à 200 pieds.
Merci aux organisateurs pour s'être ainsi décarcassés. L’an prochain, les locaux espèrent pourvoir négocier 4 dates de WE pour une dérogation sur les plafonds dans le cylindre qui leur sert habituellement de « start ». C’est la DGAC et la base militaire d’Orange qui sont à démarcher. Dernier détail pour les ceusses qui s’aventureraient jusque par là-bas et qui seraient tentés voire omnubilés [ça peut arriver] par les points en plaine : la B du Mont Bouquet est « classée PL ».
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olm
(*) avec toujours cet épique contrepêt : « Il ne faut pas confondre le col de Mévouillon et le vol de Mesc……… [« Hi-hi-hi c’est rigolo » © LGP]
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