Volatile Parigot

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Bé-festoyances printannières: c'est là qu'on pète des BARONNIES
(mouarfff !!!) - fin Mars 2006


Nota : certaines de ces images sont CLICKABLES/ZOOMABLES - Merci à Benoit et Raymond (des Baronnies) pour certaines de leurs images.

   

 

Les Baronnies ou Drôme Provençale accueillent les 25 et 26 mars l'une des premières festoyances Bé régionales de la saison, qui en verra plusieurs dans le périmètre (St Jalle, donc, puis La Seranne pas trop loin, puis Sederon, Rustrel sans compter l'open Ozone à Chabre.

QG au Gîte des Stes Jalles, qui est en fait un ancien château (z'ont des gouts de luxe, dans les Baronnies !!). Pour la première manche de ce samedi, on aurait logiquement du aller à Nyons pour décoller de Garde-Grosse (ou "Garde-la-Grosse" pour les locaux), mais le déco exigu en dissuade sans doute Robert et Jean-Roger et ils préfèrent envoyer la meute décoller du Col d'Ey.


         

Résultat: le NO soutenu contre, il fallait faire fissa pour faire "moins pire" en évitant le probable renforcissement d'Ouest au fur et à mesure de l'après-midi. Ambiance bon enfant, course au but de 40 bornes environ et des bons petits pétard jusqu'à + 6.

 

 
Las... je décolle beaucoup trop tard pour être parti un peu avant le start mais avec un tour de sac qui me conteraint connement à reposer en contrebas en catastrophe pour remettre tout ça d'aplomb, après avoir fait de petits épineux puis une bonne suée pour me désépiner. Arrgghhhhh....

 

Ensuite putaing de point bas, on se refait mais dans le stress et j'arrive finalement à "Bé 2" avec du gaz mais sans doute pas suffisamment. Je me retrouve contré, à ne plus avancer même debout sur le barreau et dans un cycle infernal où je me fais appuyer sur la tête à -5m/s en continu. J'ai pourtant chargé la barque avec 6 ou 7 kms de lest. Et pour avoir trop insister (?) je me retrouve de 1300 à 600 sans plus pouvoir faire machine arrière avec assez de gaz pour retourner au col refaire un plein pour re-tentative. Manque d'anticipation, manque de patience. Résultat des courses: pose à la pose locale, ce qui est souvent très frustrant et pas bon signe, en compépette...   Sur la cinquantaine de volatiles en vadrouille, 2 bouclent. C'est comme ça: il faut toujours qu'il y ait deux énergumènes pour boucler.

Dimanche météo à priori plus clémente, voire plus propice. Mais nuages d'altitude qui frein la combustion. Nous montons au Col de Soubeyrand ("Soub" pour les locaux). Pour moi c'est rigolo, ça me ramène trois ans en arrière puisque c'est là que je m'étais acoquiné pour la première fois à ces festivités qu'on pète.
La montée est toutefois moins haute en couleur que lors de ma première venue: nous n'avons pas droit cette fois-ci à la montée en charrette au cul des tracteurs.

C'est bien axé et au bout d'un heure le voile d'altitude se décale progressivement vers l'est. Robert envoi une manche de 55 bornes qui nous envoie d'abord léger direction Sederon puis en arrière au pied de la montagne d'Angel. Même erreur que la veille, décidément aucun phénomène d'apprentissage: je décolle non seulement un peu tard, mais par dessus le marché je me retrouve cette fois-ci avec un putain de clé impossible à défaire: mauvaise prévol, once again !!

 

Je repose à nouveau en cata au déco, en me fichant à travers la clôture électrique. Réinstallation, re-suée, redéco... et re-point bas comme la veille... avant de s'extraire en décalant en arrière en direction de Rémuzat.

Bien entendu la meute est déjà loin, je suis avec les retardataires... et je croise une brochette de vautours fauves (lieu d'implantation: Rémuzat, interdite de vol. B&, puis B2, parfois en ramant pour faire les pleins: je ne réussis jamais ce que je veux du premier coup, c'est un peu stressant.Puis cap sur B3, en direction de Nyons. Ca ne monte jamais bien haut, et ça monte moins fort que la veille. Nous sommes également privés de cums, c'est tout en thermique bleu. Une fois à B3, mauvaise navigation. J'hésite longuement en deux options, et ça c'est pas bon du tout. Pas trop d'autres voiles pour m'en inspirer... j'ai le choix entre revenir en direction de Rémuzat dans un premier temps, et prendre à l'ouest de la vallée de l'Aiygue. Finalement j'opte pour la première option, mais trop tard après avoir perdu 300 m à trop hésiter.

 

 Je me retrouve au radada des falaise dans la vallée de l'Aiygue, la carrière de la route de Nyons n'ayant rien donné. Once again:  manque d'anticipation, manque de patience. Comme la veille. Pas moyen de se refaire... un grand champ vert bienvenu au milieu des champs d'oliviers... avec plusieurs volatiles posés là eux aussi. Une trentaine de pilotes posés entre le km 20 et le km 25, et la place 15 sur cette seconde "mi-temps" dominicale.

 

Le tout pour des clopinettes, car il y aura un (unique) extra-terrestre pour boucler les 55 bornes et nous plomber tous en points. Une heure de vol la veille, une heure trente ce dimanche... et des options en navigation très très "moyennes", Par moment la sensation de voler comme un fer à repasser, pas de quoi trop pavoiser quand même.

 

      Un GRAND MERCI aux z'organisateurs.

 

Il est 17 heures. Festivités terminales au QG, je ne m'attarde pas trop. Direction Ventoux pour rallier la gare TéGéVé d'Avignon pour un retour sur Paname tard en soirée.

 

NB:  infos techniques sur cette compépette sur le site Fédé les quelques clichés persos sont également mis en ligne sur la galerie Fototime

 

      

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