Volatile Parigot

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VÔO PARA O BRASIL: BELO HORIZONTE, SERRA DA MOEDA, GOVERNADOR E VALADARES OPEN 2009...
(8-22 mars)

 


Nota: pour un visu pleine page, toutes les images sont cliquables et zoomables.

       

Le Brésil; plus grand pays d'Amérique latine. Grand comme 16 fois la France, 190 millions d'habitants, soit une densité de population 5 fois moindre que la nôtre.
Arrivée à Belo Horizonte via Lisbonne. 30° à l'aéroport. Un peu violent en venant de Paris l'hiver. Mais tout est OK: bagages et voiles ont suivi, Sergio est là, on trouve du pognon et on loue le véhicule. Sergio nous avait parlé d'un combi VW et j'avais cru que c'était une façon de parler, mais non: c'est vraiment un vrai combi VW, comme dans les années 70. De fabrication récente (au Brésil, des usines de montage VW continuent de la fabriquer). Chic alors, on va pouvoir se la jouer Woodstock, Moonflower et Peace and Love !

     

   

A l'aéroport jolis spectacles de miss autochtones en débardeur, short et autres jupettes: quand on débarque de Paname en plein hiver, ça fait chaud au moral, on avait oublié ce genre de spectacle !  Cap sur BH.  La région est verdoyante. Au loin quelques cunimbs. La contrée est plutôt proprette, le réseau routier semble plutôt clean, les grosses artères sont bien éclairées, les motards portent un casque. Bref, tout semble indiquer qu'on est dans un coin où le niveau de vie semble plutôt élevé.

 

Ici la nuit tombe vers 18h.  Belo Horizonte: ville accidentée, juxtaposition de collines, agglomération d'environ 5 millions d'habitants (à priori la troisième après celles de Sao Paulo et de Rio). Nombreux gratte-ciels. Nous sommes hébergés chez les parents de Sergio, immeuble façon standing. Dîner dans une gargotte locale, bon marché pour nous européens. Les locaux semblent assez portés sur les cocktails "fruits exotiques" en tous genres.

 

 


  Lundi 9: premiers vols au Brésil

Le site de SERRA DA MOEDA est situé à une trentaine de kms de Belo. Le déco est à 1450m, on y cuit facilement. Crête asymétrique: 200m de dénivelé du côté Est, 700m de l'autre. Léo, un pote de Sergio, est là avec sa Tracer de Sol. J'attends qu'il se mette en l'air pour tâter la masse d'air. On trouve de quoi enrouler 400m au-dessus du déco mais j'hésite un peu à le suivre côté Ouest pour enchaîner les pompes. Le reste de l'après-midi se passe en vol de pente côté Est, et le vent est forcissant. Eric nous fait un belle frayeur en se faisant reculer au gonflage sous le vent du déco. Fin de journée: séquence supermarché. Les brésiliens n'ont rien à nous envier à ce rayon-là. Notamment bel achalandage de fruits exotiques plus ou moins locaux en tous genres, y compris des trucs qu'on ne connait même pas (oublié les noms). Restau du soir: de l'art de devoir décrypter en brésilien une carte de bouffe japonaise...


  Mardi 10: Serra da Moeda, once again
 

Ciel plus que pommelé. Beau vol en thermique en compagnie de Léo. J'ai un mal fou à m'extraire. Puis on fait le nuage et je pars me balader côté Ouest pour un petit triangle de 20 bornes. Lors du point bas on est sauvé par une escouade d'urubus, petit rapaces locaux. Ils nous matérialisent gentiment la pompe salvatrice qui nous remonte de 1700m à 2400m. Tout au loin les gratte-ciels de Belo Horizonte, côté Nord. Les versants est sont passés totalement à l'ombre: du coup le vent s'est inversé et il n'y a plus rien au déco pour reposer en haut.

Soirée bbq chez Léo. Les brésiliens savent recevoir. Seizième étage d'un immeuble juché sur une colline: somptueux panorama nocturne à 360° sur toute la ville.

On se rentre à 3h du mat. Demain on aura la tête dans le gaz pour aller thermiquer, d'autant que la CaÎpirinha a frappé un grand coup.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





  Mercredi 11: une journée de dupe
 

Ciel de ouf mais pas un brin d'air: impossible de tenir au déco. Aujourd'hui c'est au treuil qu'il aurait fallu voler. On n'est pas les seuls à s'être fait piéger: les locaux sont sur place,
mais comme de juste la Tracer de Léo reste sagement rangée dans le coffre de sa bagnole: pas folle, la guêpe !

Ici tout le monde vole sous Sol. On remarque notamment la toute dernière dhv 2-3, la Torck. Ici elle est vendue l'équivalent de 1500 euros. Pour nous européens, ce serait un bon plan de venir sans voile et de repartir avec une Sol... sauf que les revendeurs locaux ne vendent à priori pas eux européens, il faudrait donc passer par un local.
Bon, la situation est désespérante. Quelques ploufs s'enchaînent, pour les moins flemmards. On passe tout l'après-midi à glander au déco.
Le faible dénivelé côté est ne laisse guère le temps de tâtonner pour trouver la pompe éventuelle... en fait on n'aura tord de ne pas tenter
le coup à plusieurs côté Ouest pour ratisser la masse d'air, quitte à devoir gérer la rot.

Défilé de marié(e)s: cet endroit est réputé comme ballade des nouveaux mariés. Les couples viennent là accompagnés d'un photographe, pour
les clichés nuptiaux. J'en profite pour shooter quelques mariées toutes endimanchées.


  Jeudi 12: le bocal élargi
 

11h au déco Ouest. Guy et Eric font fusible. Je préfère attendre qu'Eric se soit (péniblement) extrait pour faire feu. Montée au nuage à 2300 en compagnie de Laurent, puis ballade dans le bocal élargi. Pas croisé beaucoup de rapaces sur ce vol. Croisé plusieurs cums sous lesquels je n'ai finalement rien trouvé. Les cums brésiliens sont parfois bien taquins ! L'après-midi se passe en vol de pente le long de la chaîne exposée Ouest, dans de la brise et du thermique tous doux. Multiples reposes au sommet.

Fin de session: ballade et pose tout en bas, histoire de varier un peu le plaisir et d'aller voir à quoi ressemble la contrée à l'atterro. Je ne le regrette pas. C'est l'occasion d'aller gratter dans les barres rocheuses, dans des coins où l'on ne va pas en temps normal. Lumière orange du soir. Pose dans les hautes herbes et vue panoramique sur toute la chaine. Ici en bas c'est vraiment  la pampa, on est bien plus dépaysé.

 

Pot du soir en terrasse, puis bouffe au restau du déco. Ce soir on a des courses urgentes à faire à BH : dommage, on aurait pu faire un vol de nuit, le vent est pile poil dans l'axe côté Est, du côté où donne la pleine lune...

 

           

 



  Vendredi 13: transition sur GOVERNADOR-VALADARES

 

Trajet de 400 kms assez tortueux et plutôt accidenté. A six dans le combi, avec tout le fourni on est à toc. Eric en profite pour nous refaire
la peinture du combi. On est parti trop tard pour espérer pouvoir voler sur Governador en arrivant. Ce sera la seule journée sans vol.
On a perdu en altitude. Governador (Minas Geraïs) se situe à environ 200m et compte environ 250.000 habitants. Il y fait plus chaud. La végétation est un peu moins luxuriante.

Ici la couleur orange-rouille du Rio Doce et le Pic Ibituruna (1200m) marquent les lieux de leur empreinte. De façon emblématique, ils sont sur toutes les cartes postales (enfin bon... les rares cartes postales qu'on trouve, car les brésiliens ne sont vraiment pas fortiches là-dessus !).

GV est bien plus dépaysant que BH. Ici le ventilateur et la clim sont rois. Les habitants sont au courant du Valadares Open qui se déroulera toute la semaine. C'est un évènement annuel auquel ils semblent habitués. Certains nous disent qu'ils seront là demain au déco pour assister aux festivités. On en parle dans les canards locaux (1) (2). Dégustation de jus de canne broyée sur place. Rencard à 20h au Gurfo Clube pour la cérémonie d'ouverture de l'Open et les inscriptions. On est 150 pilotes sur places. 300 GPS à charger. Ils sont d'une efficacité remarquable, ils ont tous les câbles et tous les pilotes. Ce ne sont pas des mickeys, c'est pas pour rien qu'ils organisent une manche de PWC dans la foulée. Sergio, Léo, Eric, Laurent, Guy et Damon vont tenter de s'inscrire à la volée. Mais c'est pas gagné, en théorie la compet est bookée.
A part ça: bouffe et binouze pour tout le monde. Ils n'ont pas fait les choses à moitié. Speach inaugural de la Maire de GV et de diverses personnalités locales.

*
 

  Samedi 14: premier vol et première manche sur le site de Governador

 

 

 

 

Plus de 20 nationalités représentées sur cet Open. 85 pilotes Brésiliens bien sur, mais aussi des Vénézuéliens, des Chiliens, des Argentins, des Portoricains, des Ricains tout court, 2 canadiens, 1 autralien, 1 israélien, 2 rosbeefs, quelques espagnols, pas mal d'italiens, 2 suédois, un norvégien, des ukrainiens, des hongrois, 1 kazakhe, 2 slovènes, 2 polonais, un suisse, deux allemands, pas mal de russes, des français et un auvergnat, donc.
 

Ce mélange est plutôt rigolo, c'est l'occasion de baragouiner un peu dans toutes les langues. Finalement les autres ont eu raison de tenter le coup: ils ont pu s'inscrire à l'arrache. Au total ça fera 160 pilotes. Mais j'appréhende un peu le people un fois en l'air. Encore jamais joué sur une compet avec tant de monde. Pour étaler la meute, ils nous colleront des starts à plus de 8 kms.
Chaude ambiance au déco. Sono, buvettes, publicité, masseuses et tout le toutim.


 

Grosse frayeur pour moi après le briefing: ma voile n'est plus là. Je pense un instant qu'on le l'a piquée. Non, en fait quelqu'un l'a déplacée pour la planquée de l'autre côté, en arrière de déco. Ouf, j'en suis quitte pour une bonne poussée d'adrénaline !

Nous décollons beaucoup trop tard et du coup nous nous privons des grosses grappes guideuses. Du +3 au déco, ensuite du vol de plaine pur et dur dans du +1. Je me tanque à 40 bornes, en posant dans un marécage. Les autres sont entre 25 et 35 bornes, sauf Léo et Jeff qui bouclent, et Didier qui est à 5 kms du goal. 70 pilotes au but. Mais Léo se fait une sale entorse sur coude en cratérisant à la pose. Pour lui, le reste de l'Open est plié.


  Dimanche 15: un aller-retour de 52 bornes au menu
 

Les nuages sont plus nombreux que la veille, le soleil moins présent.
La fenêtre est ouverte depuis une demi-heure, mais personne n'a encore décollé. Gros cagnard au déco, on est tous en train de sécher sur place et les voiles sont en train de griller.

Ça se décante progressivement, le ciel semble s'ouvrir. Ça va être tout petit à droite du déco dans du +0.3 et ce sera à pei,ne mieux au start. Au bout de 2 heures de vol galère à ramer dans du +0.5 je me tanque à 30 bornes de là. Longtemps que je n'avais pas commis un vol aussi fatiguant au niveau concentration. Je finis complètement carbonisé. 

 

Dîner chez Spettu's. Manège incessant et un peu hallucinant de serveurs qui se succèdent en rang d'oignon armés de leur méga-brochette pour des viandes de tous acabits. Etonnante procession. On finit avec les dents du fond qui baignent, pour la modique somme de 17 reals par personne.

 

 

  Lundi 16: le Pic Ibituruna dans les nuages

Ce matin le plaf aura du mal à s'ouvrir. On monte au déco sans trop d'illusions. La rotation en bus dure une bonne heure. Dans les pires raidillons, il faut parfois descendre et continuer à pieds pour que le bus puisse passer.

Sur ce coup-là ça monte pas mal au-dessus du déco mais on est vite dans le nuage. et ensuite, malheureusement je ne trouve plus rien en direction du start. On est une bonne vingtaine à poser dans le même champ, dont Sergio. Pour une quasi-finesse max de 9 kms. Retour poussif en bus, lequel s'arrête tous les 300m pour repêcher les différents volatiles éparpillés dans le périmètre. Beaux souvenirs quand même de jolies grappes disséminées ici et là.

Ballade su soir dans Governador: notre hôtel est dans le centre-ville, zone commerçante et animée à deux pas de l'hôtel Realminas qui sert de QG pour les compétiteurs.

Dans l'ensemble la population semble assez jeune. On croise notamment peu de personnes âgées. Les deux roues sont nombreux. Vendeurs ambulants de chips et autres pop-corns accommodées avec une sorte de poudre de fromage. Dîner dans une ruelle de restaus, plats de viande argentine.


 

  Mardi 17: j'ai un peu mal aux cheveux
 

Mal dormi. les caïpirinhas d'hier soir m'ont peut-être tapé sur le ciboulot. Rêves tordus: je devais repasser le bac. L'un de mes profs c'était mon ancien instituteur de CM2, et il voulait absolument que je fasse "médecine". Moi, je voulais pas, et je passais mon temps à découper des bouts de carton que je m'accrochais aux paluches pour décoller et voler en battant des bras. Ça marchait pas mal, et ça devait être plus économique que le parapente. Mais ce matin j'ai vraiment la tête dans la colle et il va falloir que je passe au Red Bul en intraveineuses si je veux thermiquer proprement.

Aujourd'hui certains cracks français sont arrivés, qui sont inscrits pour la PWC de la semaine prochaine. Chic, ça fera encore un peu plus de monde dans les grappes. Pour eux l'Open est bien pratique: ils squattent les bus pour monter au déco.

Une fois sur place et une fois la Task number 4 lancée, les conditions s'avèrent très changeantes pour décoller. je change deux fois d'avis et de versant pour m'y coller. 1400m au déco, puis feu sur le start ! Ici il s'agit d'un start en sortie, ce qui contraint à une petite manip de GPS une fois dans le cylindre des 2 kms, pour basculer sur la B1 sans claquer la balise du start. J'essaie de ne pas m'isoler, car avec ces petites conditions plaineuses ça s'avère vite fatal. Rester au contact d'une grappe... profiter d'une grappe...

Plaf du jour: 1800m pour un vol de 47 bornes. Je ne me prends pas la tête pour cheminer: dans l'axe de la balise suivante, en marsouinant selon ce que je rencontre et selon ce que rencontrent les fusibles qui sont devant. Ça a au moins le mérite de la simplicité, même si jouer les tâches ensoleillées se révèlerait peut-être parfois plus payant...

Je me tanque à 5kms du goal, non sans avoir mariné longuement dans du +0.0 en bout de parcours. En fait il me manque un plein pour faire le but. Dommage. Je pose dans une sorte de ranch, en compagnie d'un carioca sous Tork et d'un italien sous Venus 2.

Pour discuter, nous parlerons finalement en italien. La bourgade voisine est à 1 km - jolie bourgade aux rues pavées. Place centrale aux palmiers. Indolence brésilienne. Nous sommes l'attraction de l'après-midi. Nombreux gamins sur leur vélo. la bétaillère "parapente" nous ramène à la route principale, celle qui part de Governador en direction de Rio. Aujourd'hui il y a encore une cinquantaine de volatiles au but. Ggrrrr... ça devient énervant et un peu vexant, tout ça. D'autant que je finis passablement carbonisé. Ce soir promis juré: je me contenterai d'une seule caïpirinha.


  Mercredi 18: la manche 5 fait théoriquement 70 bornes
 

Manche lancée en direction du NO, après un premier crochet par le SE d'Ibituruna. Je perds un temps fou dans la pompinette qu'on trouve au start, où je zone dans le l'anémique +0.0 un bon bout de temps. Au retour du start, malgré avoir dégoté deux pompes "persos" qui me remontent au nuage, je me retrouve un peu au radada du Pic Ibituruna, contré par 10km/h de vent dans le pif. Et je me suis isolé. Pas bon, tout ça... J'ai le choix entre partir ou plutôt rester en plaine, et contourner Ibituruna par l'Est en espérant m'appuyer côté Nord dans le la brise. Les démons habituels refont surface, je choisis la seconde option. Mauvaise pioche: Je ne trouve rien et je me pose comme une fleur à l'aplomb du déco, après une descente lente mais inexorable.

Récup en bagnole par un gazier qui joue les taxis. Négociation à l'africaine, on passe de 30 reals à 15 reals pour faire les 10 bornes jusqu'au centre-ville. Puis le temps dégénère super vite. en une grosse demi-heure, on passe cums joufflus dans du bleu à l'averse préorageuse. Governador sous la flotte. odeurs de chaleur mouillée, de poussière mouillée. En fait cette manche 5 sera annulée. Je n'ai d'ailleurs pas bien compris pourquoi "annulée" et non pas "stoppée".

 

  Jeudi 19: après l'effort, le réconfort
Nouvelle manche de 50 bornes, via un start situé à 14 bornes. comme d'habitude j'essaie de décoller dans le premier tiers, mais c'est un peu la guerre au déco.

Vol poussif pour moi, j'échoue laborieusement dans du -0.5 à 3 kms du start. Pas glop-pas glop, la loose. Aidé comme d'hab par deux gamins pour replier, puis retour en omnibus local pour la somme de 2,5 reals. Après lm'effort le réconfort: fin d'après-midi à la piscine et surtout au hammam local, d'où nous ressortons tout molassons.
 

Retour au bercail, devant l'hotel Serra Lima à regarder passer les filles. S'adonner aux joies du sens de l'observation. Le tee-shirt se porte moulant et super-radada. La brésilienne aime assez montrer son ventre, voire son nombril. Le spectacle est d'autant plus captivant qu'elle opte souvent pour le décolleté genre "qui laisse pas indifférent", et qu'elle a assez souvent les seins comme des obus. Quant au rayon "postérieur", il est bien souvent pas très loin de celui de l'africaine. Bon, ça c'était la séquence "finesse max" :-)

 



  Vendredi 20: dernier jour du Valadares Open
 

Et dernière chance de boucler... Triangle de 45 bornes, avec la première branche face au vent. Aidé plusieurs fois par des groupes d'urubus, notamment lors du point bas sur B1. La seconde branche se fait plutôt vent de cul, ça aide. mais malheureusement la plaisanterie se termine à B2 dans du -1 m/s à la gomme. Pas de miracle, on est une dizaine à se tanquer dans le périmètre. et à nouveau une quarantaine de zèbres au but. Le début de la récup se fait à bord d'une vieille coccinelle, voile sur le toit. C'est qu'ici on en voit encore quelques-une, des coccinelles.
Le soir on loupe la cérémonie de clôture, on n'a pas bien capté où et quand ça avait lieu.



Au final c'est le pilote PWC allemand de chez Aircross Konrad Görg qui remporte l'Open. Il y a plusieurs pilotes PWC dans les 40 premiers. Dans les 30 premiers on ne trouve que deux DHV 2-3, toutes les autres voiles sont des guns non homologués.

 


 

Je m'en veux un peu de ne pas finir dans les 80 et surtout de ne boucler aucune manche. Mais d'un autre côté le plateau était particulièrement relevé sur cet open: par exemple la première dhv 2/3 ne finit que 17ième, tous ceux qui précèdent sont sous des guns. Il y avait même un certain nombre de pilotes PWC présents sur l'Open pour s'entrainer en vue de la manche de Coupe du Monde de la semaine suivante... et nombreux étaient présents les pilotes brésiliens parmi les meilleurs.
L'équipe de "France" :-) ne brille pas outre mesure :-(. Le 1er français c'est Jeff Chapuis, pilote PWC et ancien de l'Equipe de France, il finit 25ième.
Classement complet présent sur http://www.xcbrasil.org/reg/FVPO2009/?a=rs&tk=20090320&c=Open 
et classement Serial class présent sur http://www.xcbrasil.org/reg/FVPO2009/?a=rs&tk=20090320&c=Serial 

 

  Samedi 21: le pic IBITURUNA hors compet

 


Comme de juste, c'est sans doute la meilleure journée de la semaine, on aurait pu lancer une belle manche. Ça monte un peu partout et c'est l'occasion d'aller de nuage en nuage de l'autre côté de Governador, même si j'ai appris par la suite que c'était proscrit à cause des couloirs de l'aérodrome. Plafs à 1800m et p^lus gros vario de la semaine à +5. Bonne moisson photographique au-dessus de Governador, avec le pic Ibituruna en arrière plan. Plein de monde à l'atterro, de nombreux pilotes de l'Open sont encore là et de nombreux pilotes se chauffent les rémiges en vue de la PWC de la semaine suivante. Au final il y a donc surtout des guns.

 

Au final une vingtaine d'heures de vol sur la quinzaine, même si je n'ai pas vraiment eu ni la vista ni la baraka durant l'Open. Mais bon, on a quand même bien bataillé, et l'ambiance était bien sympa. C'est une bonne entame pour la saison. Avec les conditions qu'on a eues ici, j'aurais bien été preneur de voler carrément sous un gun, histoire de ne pas trop ma faire déposer dans les transitions. Léo m'avait proposé de me prêter sa Tracer, finalement j'aurais peut-être du accepter. Ici la trace de la manche 3, sauf erreur. Visu du Valadares Open sur le site de la FFVL.

J'espère qu'ils auront de bonnes conditions la semaine qui vient pour leur PWC, PWC pour laquelle plus de vingt pilotes français ont fait le déplacement.




  Dimanche 22: de l'Art très contemporain
 

Retour sur Belo Horizonte. Journée vraiment pas terrible pour aller voler. Léo nous embarque au musée d'art contemporain Inhotim. Ça se situe curieusement en pleine pampa, à une soixantaine de kms de BH.
C'est de l'art plus que contemporain, disons même parfois un peu déconcertant :-). Mais l'endroit est rafraîchissant et très dépaysant.

Restau dans le quartier Sion, façon italienne à la brésilienne. Beaucoup de jolis petits colis sur place. On passe l'essentiel de la soirée à discuter des brésiliennes. Elles viennent souvent entre elles au restau, c'est assez rigolo. Selon Léo, elles ont la réputation d'être assez piégeuses car assez possessives. A les inviter chez soi, il vaut mieux be-carefuler et ne pas les laisser entreposer quoi que ce soit, sinon à partir de là vous êtes fait comme un rat. Ne parlons même pas du plan "mariage". En tous cas, Léo semble avoir un avis bien tranché sur la question.

 

Test du soir: variante caîpi-abacachi de la caïpirinha, où l'ananas remplace le citron vert. En tous cas, nous sommes tous devenus des caïpirinha junkies !


  Lundi 23: tchau Brasil !

Epilogue du périple. Obrigado à Sergi et Léo pour l'accueil mémorable qu'ils nous ont réservé.
On a fait le plein de Cachaça. En prenant l'avion je songe à mon prochain périple, qui sera peut-être bien l'All Africa Open sur Porterville, en Afrique du Sud.

En attendant le retour sur Orly va s'avérer plutôt "frisquet"...

 

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  Visu de l'Open Valadares sur le site de la FFVL ===> http://parapente.ffvl.fr/compet/1209
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  Vidéos Valadares Open 2009 et Governador : FILM 1 - FILM 2 - FILM 3 - FILM 4 - FILM 5 - FILM 6 - FILM 7 - FILM 8 - FILM 9 
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