Volatile Parigot

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Aperçu des parigots dans l'Oisans.  Fin juillet '2000.

On peut pas dire qu'on a été servi grassement par la météo. Canevas systématique ou presque : orage l'après-midi, flotte le soir, brouillards le matin. Deux jours de beau sur la semaine. La grande tente Club est utile quand il s'agit de ne pas trop patauger dans la boue. Ah, la gadoue, la gadoue, la gadoue, ahhh la gadoue, la gadoue...
Au camping "Le Colporteur" :  40 parigots environ, accompagnateurs compris. Grosse intendance habituelle. Je vais essayer de me remémorer les grands lignes "Vols" de la semaine. Certaines photos sont zoomables. Je n'en n'ai quasi pas d'autres que celles des 2 Alpes... 

Dimanche: certain arrivés tôt auront volé à l'Alpes d'Huez, de la Grande Sure, en dynamique, avec utilisation des télésièges.

 

Lundi :  vols sur Vaujany (15 km de Bourg d'Oisans). Orientation S/SE/SO. Beaucoup de ploufs. Quelques pilotes tiennent sur le mamelon "de gauche" orienté SO. Ou poussent jusqu'à la grosse cascade.

 

Mardi : rotation et ploufs sur Villard-Reymond. Les décos s'échelonnent de 10h30 à 12h30. Les derniers décollés sont déjà léger sous le vent et se font un peu chahuter (Gérard). Caroline se fait peur en heurtant un petit sapin plein face et plein pot. Elle n'a rien. Tom décolle avec son père mais ils ne trouveront pas plus de carburant que les autres : "De toute façon, Papa, on n'y arrivera pas sur ces falaises. C'est vraiment des thermiques de tapette !".  Dans l'une des nombreuses grosses dégeulantes croisées : "C'est bon Papa ! Plus ça dégeule, plus on va monter, après !"  Sauf que ça monte nulle part.  Je trouve même le moyen de me faire engeuler par le moutard, du genre "Fallait aller là-bas sous les cumulus, je te l'avais dit mais t'es pas courageux, Papa !!".  Réponse du paternel: "Tes cumulus, Tom, ils sont trop loin pour nous, au moins à 3 ou 4 km !!".   On note qu'à partir de 12h, les biplaceurs locaux décollent déjà de l'Alpe d'Huez.

 


Les deux Alpes, Oisans '2000

 

Cela a volé aussi à Villard-Reymond, c'est la face Est juste au dessus de B-d'O : galère d'au moins 45 mn de caisse pour monter dans ce nids de poule, en plus il faut décoller avent 11h le matin pour profiter d'une éventuelle brise de pente (déco pentu bonjour la concentration) ; après la brise de pente tirer droit sur B-d'O pour chercher thermiques du coté de l'Alpe d'Huez ; si pas de conditions ou ratage, c'est quand même un plouf sympa (20 à 25 mn) au dessus de la vallée : bonjour les yeux.


Après-midi : vols à Vaujany, après moultes tergiversations sur la volabilité des choses. Tout le monde il est pas d'acc  quant à la méthode pour préjuger de ladite volabilité...
Certains s'en remettent à un coup d'oeil vu du bas et au point de vue pur et simple des locaux... vu du bas. D'autre au simple point de vue du voisin. D'autres enfin au visu et aux mesures du haut, du déco...  Finalement tout le monde volera. En fin de journée, certains montent à 2700m pour quadriller la vallée en long en large et en travers.

Hors sujet libériste : le Tom Montel fait médaille d'argent au tournoi inter-camping de Bourg d'Oisans.  Si certains sont curieux de savoir en quoi consiste ce jeu local, voir Tom au tommontel@voila.fr  ;-))

 

Mercredi et rebelotte à Vaujany. Plusieurs fournées et remue-méninges de haute volée pour gérer les rotations dans les deux grosses bétaillères. Johan Siméoni en prend une bonne tranche en biplace jusque sur les aiguilles noires en fond de vallée, accessibles à partir de 2300m.  Vraiment sympas vues du haut, ces concrétions épineuses et tranchantes comme des lames de rasoir.
 

Jeudi   Déplacement au Colombier. Entraigues, en allant vers La Mure.  On arrive sous du strato-cumulus. Ne semble pas méchant. Tout le monde bouffe au déco. Mais le temps que ça se sécante, Mr Soleil tappe et 30mn suffisent pour transformer la chose en un aimable divertissement plus proche de Tchernobyl que de la simple ballade de santé. Trois décollages.

 

Seule le Montel reste scotché 20mn et essaie la repose aux oreilles [+ 4m/s aux grandes oreilles, ç'était pas mentionné dans le manuel de la Quarx ;-) ]. Un pilote préfère se la jouer en vallée puis chat et souris avec la volière redescendue à l'atterro: retour au déco, puis option axée sur Gap vent de cul en N/NO. La plaisanterie se terminera quelques 25 km (??) plus loin, plus précisément dans un arbre d'où les pompiers locaux viendront le déloger. Bilan :  pas de mal et une boutanche de Génépi offerte le soir même à la collectivité. Quant à l'opportunité de ce départ en ballade, les commentaires vont bon train, là non plus tout le monde n'est pas vraiment sur la même longueur d'onde. Une moitié de la volière échoue à Courtet qui pour une fois n'est pas protégé du N/NO qui rentre plein pot le long des crêtes. Mauvaise pioche.

 

Vendredi   Vaujany: le retour. Pas terrible dans l'ensemble. Tout au plus Dominique profite-t-elle une heure durant de la bonne pioche heureuse de Stromboli Montel.

Bringue le soir pour grillade et guinche sur place.

 

 

 


Atterro du haut des 2 Alpes

Samedi  Premiers départ, météo hasardeuse oblige Wagon sur les deux Alpes, où ça volera de la station matin et soir. Flafonds moyen, à 2300. Reposes faciles au déco. Un pilote trouve le moyen de se faire LE kéké situé entre zone d'atterro et zone de déco. Pas de mal.  La fermeture du site revient à l'équipage Montel père & fils, qui se montent à 2300 à 19h30 et reposent grassement au sommet, alors que la perspective d'une éventuelle pose à Vénosc en laissait plus d'un perplexe au déco compte tenu de l'horaire de fermeture de la beine qui en remonte...

 

Deux Alpes: matin plouf facile car protégé du vent meteo; eventuellement partir du haut du telepherique (2600 ???) sinon partir de la station et tenir au deco (attention aux thermiques velus et au reposé sportif au déco. Globalement site impressionnant et vite engagé mais agreable en petite conditions


Dimanche  Déplacement à la Grave, vu le caractère anti-cyclonique de la météo. Le déco du haut (3300) n'est pas simple. 6 sur 8 réussiront, essentiellement pour être partis les premiers.
Flamme de derrière souvent cul. Flamme de droite souvent travers descendante. Puis le pompon pour les derniers candidats :  un thermique se réveillant à gauche, à l'arrivée de la beine.
Le soir, un mini-wagon se fera aux Deux Alpes avec des conditions similaires à celles de la veille. d'autres finiront... à Vaujany.


 


Arbre entre attéro et décollage
  Bilan:  pas dantesque, mais bon, ça a volé quasiment tous les jours pour la plupart voire tous les jours pour certains. Pas de cross excepté les 25km du zèbre tout ému par le comité d'acceuil des pompiers savoyards ;-))  Et curiosité :  quasiment pas de vols à l'Alpe d'Huez situé juste en face, l'Alpe qui est pourtant réputé pour ses longs soarings du soir et ses pentes herbeuses ou "envoyer" est un jeu d'enfant.

Bon, jamais volé pas de l'Alpes d'Huez, pas bonne metéo . Si tu vas voler là, méfies toi : vers 13h tu ne peux plus reposer dans la vallée mais obligatoirement au sommet...  (ndlr : quand météo fumante)

Dans la foulée, un sous-groupuscule d'une petite dizaine de pilotes se retrouveront quelques jours sur Annecy, où les conditions seront là aussi très moyennes.  Avec essentiellement des vols du soir dans du N/NO soutenu et suffisamment dissuasif pour aller jouer à tire-l'art sous les dents de Lanfon. Pas plus de 2300m de plafond ce jour-là...

 

Olive M.


Survol de la station des Deux-Alpes

 

 

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